7.11.13

L'ESS attitude ou le Mois de l'économie Sociale et Solidaire au quotidien

Le mois de novembre 2013 fête la 6ème édition du mois de l'Economie Sociale et Solidaire en France.

L’économie sociale et solidaire regroupe des entreprises réunissant des groupements de personnes ayant pour finalité la production de biens et services à leurs membres ou à la collectivité. Les entreprises de l’ESS développent des activités en phase avec les besoins de la population et des territoires : implantation locale, développement durable, consommation responsable et circuits courts…

L’économie sociale et solidaire développe un schéma de croissance
  • durable, 
  • humaine, 
  • solidaire, 
  • et responsable, 
  • acteur de cohésion sociale et concrétise une autre culture d’entreprendre.(suite ici)

Avec nos Conciergeries Durables installées au coeur des entreprises, nous partageons à 100% ces valeurs. L'ESS est une question de pratiques, chaque jour, de la part de chacun d'entre nous.

Notre but est bien, via des services qui facilitent le quotidien des salariés, d'amener chaque abonné à participer à une économie différente, qui encourage le développement économique local, soutenable et sur le long terme.

L'affiche choisie pour l'année 2013 pourrait-être un visuel d'une campagne pour la Conciergerie Durable. Elle évoque la diversité des métiers et des occasions de penser ESS à chaque moment.


Mais il a toujours un aspect de l'ESS que nous ne partageons pas: c'est la définition par le statut de la structure.
"Entreprendre et travailler autrement, c’est choisir un des trois statuts de l’économie sociale et solidaire : association, mutuelle et coopérative. "
Nous pensons toujours que ce n'est pas le statut qui définit le projet social et sociétal d'une structure.
Les associations vivent avant tout au départ grâce à des subventions publiques, ce qui signifient qu'elles existent par le biais des financements générés par les prélèvements auprès des citoyens. Sans que pour autant ils n'aient réellement un droit de regard sur le sujet dont elles vont se charger.

Il est rare, au sein d'une association de voir des dirigeants qui ne se rémunèrent pas (s'ils ne sont pas à la retraite ou s'ils n'ont pas un emploi par ailleurs). Et parfois malheureusement, il y a des dérives; certains mêmes se paient des salaires indécents.

En quoi ce type de financement serait-il plus "social et solidaire" que dans une entreprise où le dirigeant investi ses propres fonds, ne se paient pas beaucoup souvent pendant plusieurs années, va faire des emprunts auprès de banques qui vont lui demander de s'engager personnellement sur le remboursement, parfois via ses propres biens.

C'est le réemploi des bénéfices, le redistribution en interne, la façon de se comporter avec les collaborateurs et les prestataires et l'objet final de l'activité qui peut définir si vous avez globalement une démarche qui s'inscrit dans une charte éthique, sociale et solidaire.

Nous espérons que le MOUVES, (dernière réunion à Marseille) en fédérant des entrepreneurs de tout horizons qui ont une démarche éthique, arrivera enfin à faire changer ce critère largement dépassé aujourd'hui.



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