Mais une fois de plus, l'observateur se focalise sur la qualité de vie au travail, et non sur la cohabitation entre qualité de vie au travail et/avec celle en dehors du travail.
Aujourd'hui les frontières entre nos 2 vies, voir plus de 2 vies d'ailleurs(vie de couple, vie de parents, vie sociale, vie associative...), ne sont plus imperméables. Au contraire.
La vie personnelle influence la vie au travail et vis versa.
Pour être bien dans ses baskets, il faut avant tout être bien dans sa tête.
A quoi bon déployer des centaines d'actions sur la QVT (meubles ergonomiques, luminosité, crèche, cantine, coût des transports en commun payés par l'employeur, ...) si à côté de cela le collaborateur a la tête prise par des problèmes de gestion de sa vie privée ?
A quoi bon augmenter le salaire d'une personne, si à côté de cela, il n'existe aucun temps pour profiter de ce salaire et que la totalité du temps dit "libre" est en fait occupé à l'accomplissement de taches ménagères et la résolution de problèmes personnels:
- trouver un bon artisan, fiable, qui fait du travail de qualité, pérenne,
- aller chez le cordonnier
- penser à chercher les vêtements au pressing
- croire que l'on va avoir le temps de faire l'ourlet des pantalons des enfants, puis après 3 semaines de réclamations des dits propriétaires des pantalons, chercher et apporter les pantalons chez un(e) couturièr(e)
- trouver une aide ménagère, un jardinier
- par quel moyen faire livrer le gros fauteuil acheté, mais sans prendre la voiture personnelle car impossible de se garer
- faire rénover les chaises cannées,
- trouver un peintre pour l'appartement
- avoir le courage d'aller le samedi matin tôt au marché pour rapporter des aliments frais, sains, locaux....
- n'est pas démontrée concrètement,
- n'est pas appliquée au quotidien,
- n'est pas expérimentée par les collaborateurs. Ils sont pourtant les porte-paroles de l'image de leur entreprise.
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